Sur Internet, un canular s’appelle un hoax. C’est rassurant : un nouveau nom, une nouvelle réalité, on a l’impression que tout est en ordre.
Et pourtant rien n’est moins sûr : les « 1er avril » se suivent et ne se ressemblent pas, et il n’est pas certain qu’Internet ait radicalement changé la donne dans le jeu de dupes entre « ceux qui savent » et « ceux qui ne savent pas ».
Cette « leçon de canularologie » sera l’occasion de réfléchir à ce grand partage, à ceux qui les créent et ceux qui les diffusent, et aux enjeux de la mascarade. La trivialité est une chose trop sérieuse pour la laisser au sens commun.